Une dernière nuit mexicaine à proximité d’Ensenada en bord de mer. Stationnés au pied du château un peu théâtral d’un mexicain somme toute modeste qui à passé vingt ans à construire de ses mains le rêve de sa vie. Chapeau bas pour l’achèvement de ce projet dans un pays comme le Mexique, sans fortune personnelle. Ici encore, nombre d’oiseaux chatoyants nous font la fête au lever du jour.
Château insolite entiérement bâti par son propriétaire
Agréable compagnie des oiseaux locauxDépart matinal pour se rapprocher au plus prés de la frontière, trouver un camping sécurisé et repasser le lendemain matin aux USA. Nous choisirons la ville de Tecate, plus modeste que Tijuana. Bonne route, il est à peine seize heures, le camping visé est à l’écart de notre itinéraire, peu d’affluence dans le sens sud / nord contrairement à ce que nous avions observé à Tijuana, il est décidé de franchir la frontière dans la foulée. Un gigantesque portail blindé est traversé, passeport, visa, autorisation de six mois en mains, l’homme pianote sur son pupitre, tout semble en ordre. Malgré cela, nous sommes priés d’avancer à un second contrôle…
… ???...
… Un douanier calme et presque aimable…
…Si si, aimable, ça existe, s’approche ; nous demande si nous transportons des fruits, des œufs, des armes ou que sais je encore. Connaissant un peu le sujet, nous n’avions guère à déclarer que quatre œufs qui devaient finir en omelette le soir même, un triste pamplemousse et quatre mauvaises bananes plantains restées vainement vertes depuis plusieurs semaines. Il nous laissera seulement les bananes, pas de chance pour l’omelette. L’homme nous demande d’où nous venons et où nous allons. Notre parcourt sur la grande carte du monde répond à sa demande sans équivoque. Souhaitant monter à bord pour inspection, nous sommes contraints de le laisser seul et descendre du véhicule. Nous n’apprécions pas particulièrement. Sa mission d’inspection accomplie, il ressort avec en mains quatre superbes mangues qui nous avaient séduite la veille sur l’étal d’un producteur local. Lors de l’achat, nous savions prendre un risque de confiscation à la douane, c’est chose faite…
…à bon entendeur…
Au revoir le Mexique et bonjour l’empire Mac Donald