SOUS LES ETOILES DU MONDE
                                                  ou les voyages de Françoise et Jacky sur la planète bleue

 
 
 Immersion en Amazonie puis, sud Pérou et Titicaca

Page précédente on disait donc…
…qu’est-ce qu’une colpa ?
Il s’agirait de l'appellation locale de falaises gréseuses qui attireraient des centaines de grands aras multicolores. Ces superbes perroquets se délectent de fruits sauvages divers et chaque matin ils viennent sucer un peu de ce substrat gréseux pour paraît-il éliminer les toxines contenues dans certains des fruits consommés.  
Ce sera « Carlos Expéditions », petite agence spécialisée avec Guido comme guide naturaliste francophone qui répondra à notre attente. Vingt-quatre heures de préparatifs et mise au point diverses s’imposent. Prévu pour cinq jours en deux sites différents, il nous faut assurer la sécurité de Franky. La marine nationale nous invitant à retirer le véhicule du terrain militaire où nous nous sentions si bien, c’est au parking du port fluvial que l’on s’oriente. Non gardé la nuit, c’est Carlos lui-même,  qui assurera la garde avec notre autorisation de venir dormir la nuit à bord.
 
1er contact et chargement du matériel 
  
 

           Second contact                                    Le fleuve Tambopata

Nous observerons la veille au chargement sur plusieurs pirogues de toute l’intendance, eau, gaz, fruits, légumes, glace, matériel divers, nous devrions être environs six personnes à nous rendre à ce qu’ils appellent ici un  « lodge ». Vu d’Europe, le terme recouvre plutôt l’hôtel écolo typique, certes, mais version plutôt standing huppé. Au regard du standard local, on attend de voir…
Au premier matin, réveil à trois heures et demie. Une première colpa de petits perroquets verts à tête bleue est au programme à une petite heure de pirogue en amont de Puerto Maldonado et l’événement se déroule durant une trentaine de minutes  avant six heures du matin. Hors programme des autres clients, nous irons seuls avec Guido et le pilote. Arrivés sur place, c’est déjà une myriade d’oiseaux qui piaillent de partout. Quelques minutes de patience et peu à peu, le talus se meuble d’une multitude de perroquets qui virevoltent en tous sens en piaillant. Deux espèces prédominent  dont des verts à tête bleue. Le Canon s’enflamme, le phénomène durera le temps prévu et chacun repart dans les grands arbres vaquer à ces occupations journalières, bon début.
 





                              Enchantement d’un matin de novembre   
Aidés du courant, retour rapide à Puerto Maldonado pour récupérer deux couples qui nous accompagnent pour la suite du programme. Encore une bonne heure de pirogue suivie d’un débarquement épique par un vieux madrier au-dessus de l’eau boueuse, nous prenons possession de nos chambres. Simples bungalow en planches des plus rustiques, tôles ondulée, pas d’électricité, eau du fleuve, paraît-il filtrée au robinet ( ?!). L’absence de vitres aux fenêtres peut surprendre, comme il est exclu de penser « clim », de simples moustiquaires en font office. Les lits sont eux aussi surmontés d’une moustiquaire efficace. Cloison de bois avec derrière petit coin, petit lavabos et douche simplette. Sur pilotis, on remarque  que chaque poteau de bois est enrobé d’un collier imprégné de répulsif contre les hôtes indésirables du type mygales ou consœurs. Au final, pour un lieu en pleine forêt, on trouve vite que l’essentiel y est. A cent mètres, en arrière de la bananeraie, une grande palapa elle aussi fermée de moustiquaire sert de lieu de rencontre, briefing et salle à manger. La cuisinière, mulâtresse et souriante, nous mitonnera de succulents petits plats locaux. Si les jus de fruits tropicaux aux repas étaient délicieux, on regrettera un peu que seule de l’eau minérale (chaude, pas de frigo) en bombonne à disposition reste la seule boisson disponible. N’oublions pas le climat équatorial chaud et humide qui règne ici, en retour d’exploration, une bonne bière fraîche aurait été hautement appréciée. Impensable, juste un petit générateur dispensait une modeste énergie de dix-huit à vingt et une heure.
 

 


                       Notre environnement durant l’expédition.  

                Avant le premier repas, Guido nous invite à embarquer à nouveau pour nous rendre sur une ile du fleuve où plusieurs espèces de singes cohabitent. Par un sentier taillé dans la végétation, on accède à une petite clairière, quelques froissements de feuilles dans les grands arbres, immobiles et silencieux, les regards scrutent la canopée, un petit singe araignée surgit, puis d’autres. Etonnés de notre présence, chacun observe puis se risque à s’approcher. Guido, muni de quelques bananes détend l’atmosphère. Les plus hardis viendront se servir au sol pour repartir tel l’éclair vers les hauteurs. Quelques mini singes écureuils montreront leurs petites frimousses mignonnes tout en restant distants.

Singe capucin
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