SOUS LES ETOILES DU MONDE
                                                  ou les voyages de Françoise et Jacky sur la planète bleue

 
 

Le 03 août 2009

ETATS UNIS, NEW-YORK, NIAGARA, LA TRANSCANADIENNE, VANCOUVER.

Brumettes légères, rosée douce, les Etats Unis d’Amérique,  timides comme une campagne lorraine un frais matin d’été, s’éveillent sous nos yeux. Premier état d’une longue série, le Maine, frontalier du Canada, modeste et propret se dévoile lentement à notre regard avide de découvertes.

               

LE MAINE

                Premier contact : Le passage en douane.

Tout,  et bien plus encore,  nous avait été conté. Du banal au pire du pire.

Franky tout frais nettoyé du châssis à l’antenne, son chauffeur bien coiffé…

…si, si, ça arrive… !

…frigo quasi vide, en légumes, restait un topinambour orphelin, congélateur idem, Françoise se préparait à dire adieu à ses plantes vertes ; aucun végétaux d’origine étrangère nous a-t on certifié. Tous papiers officiels prêts et en bon ordre, au pas, Franky se présente au poste. A distance, un douanier nous invite à prendre la file des « trucks » à savoir des camions. Un haut hangar, une ligne blanche en travers de la chaussée, des caméras partout…

…halte…

…encore dix centimètres…

…encore deux…

__ Okeyyyy !, nous adresse l’uniforme.

…pneus avants sur la ligne rigoureusement alignés, nous présentons spontanément nos passeports et papiers divers.

Dans un américain pur jus, totalement obscure pour nous autres, le douanier nous demande visiblement autre chose. Nous expliquons que nous sommes français, fait dont il se moque éperdument, nous lui présentons spontanément permis, assurances et autres qui ne l’intéressent pas le moins du monde. Un instant, Il baragouine quelques mots dans sa radio, un collègue arrive de suite à la rescousse. La soixantaine, parlant couramment le français comme toi et moi, dés lors, tout s’accélère. Il nous invite à le suivre nous demandant ce que nous comptions faire aux Etats Unis. Il comprend vite lorsque je lui ouvre une carte du monde entier avec le tracé d’un voyage Paris, Montréal, Alaska, Terre de Feu. Au poste, il explique notre projet à ses deux collègues qui examinent notre visa, comparent nos empreintes digitales, pianotent quelques secondes et nous remettent nos passeports.

__ Voilà, c’est fini, bon voyage. Nous dit notre homme.

Nous n’en croyons pas nos oreilles, l’ensemble n’a pas duré dix minutes. Pas ouvert un seul coffre, même pas monté à bord, personne ne nous a demandé de permis de conduire, d’assurance ni même le document d’immatriculation du véhicule. Pas convaincue, j’ai beau lui répéter qu’il à bien dit : « c’est fini », Françoise reste persuadée que d’autres bureaux nous attendent à quelques centaines de mètres d’ici comme fréquemment vu en Europe de l’Est ou en Turquie.

Que de nenni, nous voici bien entré chez Obama et la bannière étoilée est omniprésente sur chaque maison et presque sur chaque arbre en bord de route. Vitesse limitée à trente cinq à l’heure, nous avons tout le temps pour satisfaire notre curiosité. Suivant les panneaux indicateurs, nous trouvons les courtes distances assez longues avant de comprendre que tout est indiqué en milles et non en kilomètres. Il va falloir faire avec et nous adapter. Assez simple néanmoins pour les vitesses, Franky dispose des deux échelles au compteur. Pour les distances, une petite gymnastique arithmétique sera nécessaire. Prévenu, nous ne nous étonnons pas de voir affiché aux stations service les prix des carburants trois fois plus cher qu’au Canada. En effet c’est le prix au gallon soit environ trois litres, huit. Avec en prime la parité dollar / euros, va t en gérer l’affaire toi avec un réservoir de trois cent quatre vingt litres ! A la pompe, t’as la carte bancaire qui tremble et rougit comme une feuille d’érable par un matin frais d’automne québécois. Puis tu comprends vite qu’au final c’est tout de même presque moitié prix qu’en France et tu repars léger.

Le Maine nous apparaît un peu comme une belle campagne française alternant forêts, lacs, rivages bretons et tendres prairies. Le premier soir nous verra nous installer en arrière d’un port de pêche en bordure d’un estuaire où le marnage est encore important. Une belle lumière au couchant va dorer cet espace quelques brefs instants. Au réveil face à nous, un petit bateau accoste un ponton flottant isolé, le pêcheur va y prélever les homards stockés là, commandés par quelques restaurants du coin.

          
Attention oies et tortues !             le pêcheur de homards

          

                                                    Décor d’un  soir 

Bientôt nous voici au New-Hampshire, les jours, les semaines, les mois passent sans compter mais il faut tout de même faire route. La moyenne reste faible, l’état des routes est fort décevant dans cette partie des Etat Unis et le restera jusqu’à passé New York.



       LE NEW-HAMPSHIRE

Boston se profile sur un horizon gris et nous donne un premier aperçu des grandes métropoles américaines. Elle sera traversée à la hussarde, moins passionnés par le béton que par la nature et les grands espaces.
 

LE MASSACHUSETTS

Bienvenue au Massachusetts s’inscrit en six mètres sur quatre. Portsmouth, cité portuaire à échelle humaine va nous retenir davantage. Quelques difficultés pour trouver un espace sympa pour la nuit, finalement nous nous rabattons sur un parking de grand magasin. Au matin, décidés à visiter un peu la cité, nous tentons un stationnement en centre ville. Prétentieux certes mais, à tourner de droite de gauche à cinq à l’heure, nous découvrons un gardien de musée qui nous autorise moyennant quelques dollars à stationner la journée sur son parking à cent mètre du centre. Bonne aubaine. Une belle balade s’en suivra sur les rives de ce géant estuaire à l’activité bouillonnante. Nous observons la lutte du courant du fleuve avec celui de la marée montante assez spectaculaire avec en prime le vent qui joue les arbitres. Pas facile à négocier pour les embarcations faiblement motorisées. Suivant une route côtière, à Boston déjà, à Portland, ici et plus tard à New York, nous admirons ces immenses ponts souvent métalliques quelques fois suspendus voir mobiles enjambant les estuaires à très grandes hauteurs découvrant ainsi des panoramas fabuleux. A cette heure, Franky en sécurité, le pic nic s’improvise face à ce bras de mer grouillant d’embarcations en tout genre. Sirène puissante, devant nous, c’est cet immense pont anciennement frontalier entre le New-Hampshire et le Massachussetts qui va lentement se soulever pour laisser le passage aux grands navires. Beau spectacle, mais, exposés à un vent frisquet, on ne s’attardera pas trop. Gazon ras et fleurs à profusion, propreté irréprochable, nous passons un moment à se balader ici avant de revenir par les rues du centre aux enseignes encore un peu couleurs « vieille Angleterre ». La veille, à ce faufiler ici avec Franky, mon équipière avait repéré à une vitrine un globe terrestre de taille moyenne. J’avais précédemment émis la pensée qu’un globe posé sur le tableau de bord se révélerait une mascotte sympa et de circonstance pour notre projet. Le hasard nous fait repasser par cette vitrine et Françoise décide de m’offrir l’objet convoité permettant aujourd’hui d’évoquer mieux encore notre route sur la planète.

Quelle plus belle image imaginer pour quelqu’un en quête permanente d’horizons lointains et de grands espaces ? Dés lors, cette petite Terre trône sur la plage avant bloquée efficacement par un anti dérapant.

              

LE  CONNECTICUT                    NEW-YORK

Dernier état avant New-York, le Connecticut va se traverser toujours en côtier. A un moment, sur une deux fois deux voies, quelques coups de klaxons retentissent en arrière, plus tard, par sa fenêtre, le chauffeur d’une camionnette de chantier nous adresse une sorte de bras d’honneur, chose étrange ici. Françoise prétend qu’il n’en est rien et que nous avons une anomalie sur le toit. Premier parking, nous vérifions…

…rien à signaler. Nous reprenons la route. Quelques émotions plus tard du fait de ponts à la hauteur vraiment limite, une immense limousine noire à quatorze vitres en verre fumé nous dépasse, ralenti, warning en action, nous oblige à nous arrêter. Chemise claire et costume sombre, « nœud  pap »et souliers vernis, un géant noir impressionnant  bondit hors de sa boite pour nous inonder d’invectives made in USA parfaitement incompréhensibles évidemment. Néanmoins, il en ressort nettement qu’il n’est pas content ! Courtoisement, nous lui indiquons être français et mal saisir son dialogue. Rien n’y fait, de son crâne luisant et son regard convulsé, il nous en déverse encore une couche, il va sans dire qu’il n’entend pas négocier…

...pas d’erreur, nous sommes en faute…

…mais quelle faute …?

…mutisme et profil bas, laissons le s’égosiller un moment, il finira bien par se calmer tout seul ! Dés lors, la pression se stabilise mais visiblement, notre interlocuteur n’imagine pas une seule seconde qu’il existe sur la Planète des gens qui ne parlent pas comme lui ! Passé un moment, gesticulant encore, il rejoint son carrosse et nous escorte toujours sous warning jusqu’à la première bretelle de sortie…

…nous obtempérons sans mot dire…

…merci Monsieur et bye, bye !

Toujours pas bien compris l’histoire, nous supposons que cette autoroute dédiée à l’entrée de New-York est réservée aux voitures de tourisme exclusivement. Tout autre véhicule est prié de prendre les autres voies d’accès, nationales ou autoroutes voisines.

Remis de l’émotion, nous reprenons notre chemin à notre rythme. L’urbanisation envahit tout et les centres commerciaux se succèdent sans fins. Routes mauvaises et feux tricolores nous font pester sans cesse. Insidieusement, on commence à se demander si faire autant de route juste pour une ville fusse t elle New-York est un bon choix. La fin d’après midi nous situe à seulement trente kilomètres de la mégalopole. A nouveau difficile de trouver un stationnement qui réponde à nos besoins pour la nuit. Nous ferons même un moment route inverse afin de nous éloigner un peu de la banlieue new-yorkaise. C’est finalement au fond d’un quartier résidentiel sur le parking d’un stade que nous passons la nuit. Autour de Franky, un petit lapin va nous distraire un moment. Au réveil, une voiture de police fait sa ronde, disparaît pour revenir s’arrêter à notre hauteur. Une gendarmette frappe…

… Morning…

Françoise en tête, dans notre anglais estropié explique notre désir de visiter New-York bientôt et que faute de camping ici, nous nous sommes installés pour la nuit et partons dans une heure. La gendarmette sourire aux lèvres nous souhaitera bon voyage.

Carte détaillée, plan de la ville sont étalés sur la table pour le briefing. Partant du principe que les bus circulent en ville, Franky devrait pouvoir en faire autant et ainsi se rendre sur Long-Island où existe un state-park comprenant le camping le plus proche de la ville.

Et vogue la galère, nous voici les deux pieds joints dans les premiers quartiers de New-York. Passé quelques sueurs froides à nouveau pour le passage de plusieurs ponts à la hauteur limitée qui t’est indiquée en pieds à 12,4 puis 12,1 alors que nous savons tourner aux environs de 12,5 qui plus est sur des multivoies où pour négocier au mieux, nous nous devons de ralentir au pas, écouter geindre l’antenne et prier que nos climatiseurs n’y laissent pas quelques plumes. L’ensemble immergé dans l’ambiance d’une circulation d’enfer, des indications en anglais, des directions en valeurs cardinales uniquement (nord sud est ouest), mon copilote va s’arracher quelques cheveux pour au final arriver sans encombre au state-park de Grey-river sur Long-Island, immense presqu’île à la nature préservée. Soir et matin, nous observerons biches de Virginie, oies bernaches, et multiples écureuils.

    

        Biches et cerfs de Virginie au camping de Long Island

Lors de l’installation, une anomalie va inquiéter l’équipage. L’alarme d’insuffisance de pression d’air retentit sans cesse. Moteur coupé, un sifflement se remarque à l’arrière, la suspension descend anormalement, visiblement une fuite d’air préoccupante s’est déclarée. Les freins fonctionnant aussi à l’air comprimé, il faut remédier au mieux dans les meilleurs délais. L’origine est vite décelée, par les vibrations, un collier support de flexible à fini par user celui-ci. C’est le moment d’improviser et faire au mieux avec les moyens du bord. Un système ‘D’ s’impose afin de gagner en toute sécurité le concessionnaire Freingtliner le plus proche.

Une découpe épaisse de caoutchouc est taillée au cutter dans un ustensile de nettoyage. Glissée entre la durite et son collier elle sera assurée par une chute d’aluminium épais coincé en force aussi entre les deux…

… Contact…

…Doucement la pression monte au manomètre, la suspension réagit imperceptiblement et lentement le véhicule monte et prend son assiette normale. Quelques coups de pédales de frein, actions répétées sur le frein de parking, tout est rentré dans l’ordre. Soulagé, il nous est permis de nous rendre nous même en sécurité au concessionnaire new-yorkais de la marque. Prudence et surveillance seront néanmoins de mise jusque là. Muni d’une photo de la durite défectueuse, Le chef d’atelier comprendra vite notre anglais rustique et nous serons réparés en fin de journée sans difficulté.

Réveil au petit matin, quitter le camping, stationné devant la petite gare, nous voici à nous débattre avec un distributeur automatique de billets de train. Chance, une option existe en français. C’est heureux car il s’en est fallu de peu que face à la pléthore d’offres différentes en anglais, nous nous retrouvions avec un billet pour… handicapés !

Sans changement jusqu’à Manhattan, la formule nous avait séduite. Un coup de métro à la file et l’affaire était au final assez simple. Passé une vingtaine de minutes, le train s’arrête et tout le monde descend…

…que se passe t il ?

Nous tentons de nous expliquer quand une bonne « doudou » noire américaine nous indique qu’en fait il faut changer de train. Pas vraiment prévu et plutôt contrariant. Par réflexe, nous prenons nos points de repère pour le retour. Le métro new yorkais ressemblant à tous les métros du monde, nous voici plongés « bille en tête » dans le tumulte du quartier le plus surveillé de la planète. Partout, des voitures de police par dizaines. Tu hésites entre anxiété et quiétude.
          
             

          Un certain 11 septembre…

Grosse émotion devant le chantier titanesque de l’ex Word Trade center…

…La, tu frissonnes grave devant la connerie humaine. Sans la compétence et les mots justes pour qualifier tel acte, que chacun de nous, heureux d’être là où chacun est, accorde juste une sincère et éphémère pensée aux familles innocentes.

Impuissance pitoyable et brouhaha urbain te font passer ton chemin. Vie ainsi faite, disons-nous piteusement.

Brookline Avenue, Waal-Street, Manhattan-square-Garden, etc.… Le nez en l’air, mélange d’images d’enfants et de télés d’aujourd’hui, tu restes coi devant l’audace architecturale de l’endroit. Peu sensible aux paysages urbains, il serait indécent de refuser une certaine beauté devant ces flèches de verre aux miroirs parfaits reflétant sa tour voisine, du début XXème bien dans son béton.

                                                                                    Tu vivrais ici, toi ?

 

   


                                                       

                            Wall Streets, dollar souverain ou krach perpétuel ?

Petite bouffe vite et mal, embarquement pour un aller et retour dans le ferry boat gratis de Staten-Island qui va nous passer par deux fois au pied de la mystique statue de la liberté. Le pont de Brooklyn impressionne, Manhattan vu du large restera une image forte dans nos souvenirs malgré un ciel couleur quai de gare. Quelques magasins obligés, fatigue naissante, souci du bon déroulement du retour, nous retrouvons sans s’attarder  Franky à son parking. Mon équipière trouvera tout de même que je fatigue vite dans les magasins !

  

                                            Manhattan et au loin, la mythique statue   

Le lendemain, moins cool, c’est au volant qu’il nous faut traverser la ville d’est en ouest. Premier souci, évitez ces nombreux ponts à hauteur limitée et souvent trop bas pour tous les véhicules un peu gros et pourtant bien nombreux sur ce continent.

    

                                                                          Le pont de Brooklyn

Au passage, ex quartier « chaud »  en mutation le « Bronx » nous assure de par ses travaux un encombrement mémorable. Finalement, au pas, nous avons tout loisir d’observer les lieux dans une circulation souvent immobile. Plusieurs heures passent avant de traverser à nouveau Manhattan par le nord, gagner l’immense pont suspendu Georges Washington pour enfin rouler mieux sur cette autoroute de sortie à deux fois neuf voies ! Rassure toi, chaque trois voies sont séparées, vitesse limitée et respectée, la tension ne dépassera pas le souvenir de la traversée d’Izmir où code de la route, discipline turque et son désordre mérite une sérieuse adaptation. Le soir arrive vite et de zones industrielles en zones commerciales difficile de trouver un bivouac sympa. En pareil cas, les solutions de fortune restent les grandes stations services sur les itinéraires à camions et les « Wal-Mart », chaîne de grands magasins qui acceptent les camping-cars sur leurs parkings durant nuit.

          

             New-Jersey

Sommeil trouble, le lendemain la périphérie de Philadelphie donnera la migraine à ma copilote jusqu’à retrouver la campagne profonde d’une Pennsylvanie insoupçonnée.

                                                

Pennsylvanie           Curieux panneau

Voilà bien trois ans déjà qu’une croix est inscrite à cet endroit sur la carte du monde qui s’étalait de temps à autre sur le billard du salon à ST Cyprien. La Pennsylvanie fût bien avant l’heure une terre d’accueil des minorités ethniques, culturelles ou religieuses. La région de Lancaster abrite une communauté emblématique : Les Amish. D’origine suisse, allemande, alsacienne et hollandaise, persécutés au XVIII siècle en Europe cette communauté se reconnaissant dans une vie faite d’extrême simplicité refusant confort, facilité, orgueil, envie et modernisme vit ici en toute quiétude. Agriculteurs ancestraux, la ferme abrite toutes les générations de la famille vivant ainsi en quasi autarcie  chacun vaquant aux travaux des champs. Nous croiserons ainsi un faucheur de maïs derrière son attelage, femmes et enfants à la cueillette du tabac, et nombre d’images des plus étonnantes. Ainsi, si certains ont admis utiliser un tracteur, ce sera sans pneus ! Eh oui, les pneus, destinés au confort du conducteur sont en opposition à la philosophie amish. Les roues tractrices seront donc en métal cranté !

                           

                               Chez les Amish, pas de pneus aux tracteurs !

Dans les fermes, aucune énergies électrique. Certains aspects nous troublent par instant, comme l’admission des  moteurs à explosion et l’air comprimé. Certains bâtiments agricoles se trouvent ainsi équipés de gros ventilateurs actionnés par moult courroies accouplées à un bruyant moteur à essence. Moyen de locomotion : La trottinette version amish, la carriole et occasionnellement les rollers ! Tout ce petit monde s’ébroue sur les routes du secteur au milieu des automobiles américaines. Chevaux et carrioles sont d’une élégance rare, sans fioriture, cela va sans dire mais propres, simples et soignés.
   

                            Carrioles, rollers, trottinettes, tout est bon sauf l’automobile !

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