SOUS LES ETOILES DU MONDE
                                                  ou les voyages de Françoise et Jacky sur la planète bleue

 
 
Nouveau visa brésilien de trois mois en poche, disais-je dernièrement, installés au Camping Paudimar de Foz Iguaçu, piscine et petit-déj inclus, nous échafaudons quelques bribes de projets de circuit. Avant, c’est déjà, courrier, e-mails en retard et lessive. Ensuite, un bus facile nous conduit aussi au superbe parc aux oiseaux. Pas fanatique des animaux en captivité, mais ce parc, si bien conçu et soigné que ses pensionnaires nous sembles en parfaite santé en les voyant évoluer dans ces immenses volières haute comme un immeuble de trois étages. Tu y entres à volonté, très intéressant pour celles et ceux qui lors d’un séjour trop bref au Brésil n’ont pas la possibilité d’aller dénicher ces espèces dans la nature. 
 

 
                                               Rencontres

                                        Enfin quelques orchidées libres en fleurs
  

  

                                                          Peuple Guarani … Résignation ???
 

 Le lendemain, c’est évidemment une contre visite aux magistrales chutes d’Iguaçu. Rappelons que c’est tout de même deux cent soixante-quinze cascades sur un fer à cheval de plus ou moins trois kilomètres de long ; l’ensemble dans un environnement de jungle tropical très préservé puisque, classé au patrimoine mondiale de l’humanité. Seul bémol, week-end, c’est un peu l’usine à touristes pour aujourd’hui. Qu’importe, déjà observé en 2014, nous en ramenons quelques clichés souvenirs. Les coatis voleurs sont toujours là, prêts à chiper quelques victuailles, quelques geais bleus nous saluent.







                                                            Chutes d’Iguaçu  (bis)



                                   
                                    Dans la réserve d’Iguaçu

De retour au camping, nos voisins, sexagénaires allemand dans leur vieux Mercedes de l’armée lèvent le camp, visa échu. Ce sont Laetitia et Jacky couple de baroudeurs français en relation par internet depuis quelques temps qui sont installés en face de Franky. Nous passerons quelques soirées agréables, les premiers compatriotes à parler notre langue depuis que nous avons quitté Saint Cyprien ! Eux aussi espèrent qu’après un bref séjour au Paraguay ils bénéficieront d’un nouveau visa brésilien.


                                         A Paudimar

                Pour l’heure, il nous tarde donc de poursuivre la découverte de cet immense pays. Ce sera Rio de Janeiro le point de mire. Pas tout à fait sur la route, Rio do Sul, nos bons amis Rosanie et Carlito méritent bien un petit crochet. Trois jours de mauvaise route et on se retrouve donc avec grand plaisir, on profite même de cette escale pour faire vérifier l’ensemble mécanique de Franky  au garage Trevo où Carlito a ses entrées. Ce sera « top niveau » sur toute la ligne. Une soirée resto, une soirée pizza, une soirée chez Leandro et Marie-Lou, un week-end à Balnéario Camboriu  station balnéaire bétonnée à grand renfort de tours de verre style Manhattan à la brésilienne, avec aux pieds une baie polluée à outrance où il sera déconseillé de s’y baigner. On espère trouver mieux lors de notre périple. (Serait-il plus dangereux de faire trempette ici qu’en Amazonie ?)

  
                                    Tout ce que l’on fuit habituellement !!! 

 
            Vente du poisson                              resto en prévision de la fête de l’équipière !

Dernier retour à Rio do Sul pour dire au revoir à nos amis, échange de présents, puis, les jours passant, il faut tout de même prendre la route. Première étape gentille, soixante-dix kilomètres pour une petite bourgade nommée Pomerode au caractère très « Deutschland » où se perpétue la tradition de l’arbre de Pâques ( ?). Pourquoi toujours l’arbre de Noël et pas l’arbre de Pâques ? En fait chaque maison, magasin et la commune installent un arbre décoré d’œufs de Pâques. Pas le must de la découverte du voyage mais une gentille curiosité à noter. 
  
                                         Les arbres de Pâques
Nuit paisible au parking fermé de la salle des fêtes avec toutes commodités. Plus tard, nous quittons l’autoroute à camions pour un petit crochet par une départementale rapiécée  sinueuse qui se glisse au travers  des bananeraies qui, ici, dominent le paysage. Très professionnelles, tu remarques que ces plantations cultivent la qualité. Chaque régime est emballé durant sa croissance afin d’éviter toutes imperfections liées aux oiseaux et insectes divers. Une rivière importante assure arrosage abondant et irrigation.
 

 
Bananeraies et logement du personnel
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