Place acquise pour deux nuits, muni d’une carte détaillée, nous allons explorer l’ensemble du secteur. Il apparaît vite que certaines de ces merveilles ne sont accessibles qu’à pied. Dés le départ, au volant, j’avais ressenti le sentiment que pour s’imprégner et apprécier au plus haut niveau ces lieux, seuls le contact direct, le rythme lent de la marche et l’effort physique autorisent une véritable communion profonde et intime avec cette nature unique. Qu’à cela ne tienne, sacs à dos, chaussures, chapeaux, casse croûte et beaucoup d’eau, nous voici parmi crevasses minérales, monolithes orangés gigantesques, sable rouge, épineux et très vieux genévriers centenaires plus ou moins torturés par les conditions extrêmes qui peuvent régner à cette altitude. Nous dépassons souvent deux mille mètres, limitrophe du désert du Nevada, les journées sont chaudes et sèches, les gelées peuvent être fortes la nuit, selon que les vents soient brûlants venant de l’Arizona proche, ou glacés en dévalant des sommets environnants. Ainsi, la vie s’accroche au mieux dans ce milieu hostile.
Françoise, juste pour l’échelle des grandeurs Libéré de la hantise de croiser grizzlis, loups et autre ours noirs, l’ambiance s’avère plus cool. Seul demeure une certaine prudence envers quelques serpents et scorpions peu fréquentables. D’ailleurs, avec raison, Françoise va me rappeler à l’ordre bientôt. Alors qu’à genoux et curieux, j’observais de prés une roche étrangement érodée présentant de nombreuses petites anfractuosités bizarres, contrôlant si celles-ci communiquaient entre elles, j’y fouille de mes doigts à fond…
… A ne jamais faire !!!
…Quelles bestioles ne seraient elles pas planquées là... ?
… J’acquiesce.
Certainement les deux plus spectaculaires arches de « Arche national parc »
Belle rando ce jour là
C’était les vacances en Utah
Suite page OUEST AMERICAIN N2 septembre octobre 2009