SOUS LES ETOILES DU MONDE
                                                  ou les voyages de Françoise et Jacky sur la planète bleue

 
 
 

   

 
                                                  Panajachel suite
  

 En ville, tu ne peux ignorer la présence particulièrement marquée d’hommes en armes devant les banques, bijouteries, distributeurs de billets et même à la superette du coin. Si la sécurité n’est pas le point fort de cette région du globe, au moins, des efforts sont faits, ce qui, au final nous rassure bien.
C’est le lendemain, qu’apparaît à nos côtés nos amis de Besançon, Orlane, David et leurs trois enfants. Chaleureuses retrouvailles car, suite à deux itinéraires différents, nous ne pensions pas nous revoir de sitôt. En soirée, ce seront deux équipages québécois en partance pour Panama qui se joindront à nous. Nos voisins français vont vivre quelques moments difficiles suite à une gastro bien trempée. Françoise va jouer  à l’infirmière amateur et à la nounou de temps à autres.
A peine rétablis, avec nos cousins québécois, pour un total de onze personnes, un pêcheur reconverti nous loue ses services et nous mène avec sa lancha pour la journée aux petits villages de la rive opposée. Pour certains, inaccessibles par la route, nous en attendons beaucoup. Seulement, visite agréable, certes, mais, manque un peu de temps pour fouiner au fin fond du fond comme nous en avons un peu l’habitude. Aussi, nous restons sur notre faim concernant les petits métiers d’artisanat cités dans notre guide favori. Nous gardons néanmoins de belles images des superbes tenues traditionnelles toujours portées aujourd’hui par ces femmes et ces hommes isolés du marketing outrancier occidental. Tenues que nous croisons aussi de retour au centre de Panajachel et au marché du lendemain.

 
  


                                 Dans les villages isolés du lac Atitlan

Encore quelques bricoles à régler, notamment la pose de bandes réfléchissantes à l’arrière du véhicule, obligatoire au passage du Salvador, vint enfin le moment de quitter cet endroit pourtant idyllique. Les deux équipages canadiens ouvrent la route puis nos copains et nous même prenons comme eux la direction d’Antigua. L’information d’un pont effondré sur la route direct avec un passage provisoire dans le cours du torrent nous incite à reprendre la fameuse et vertigineuse route de Sololá. Au final, tout se passera bien malgré une complication avec une rue en angle droit où Franky devra faire le tour de la place publique afin de mieux négocier cet étroit passage.
  
                         Nos cousins québécois ainsi que David et Orlane

A Antigua, satisfaction de notre ami le GPS qui nous mène devant le portail de la « Policia Touristica » où un parking au centre-ville est parfaitement sécurisé. Entrée délicate en marche arrière avec l’aide de la police pour nous guider et bloquer la circulation. Nous retrouvons notre petite tribu assortie de quelques hippies sous de petites tentes ou plus simplement dans des hamacs suspendus çà et là ou bien encore plus simplement couchés par terre dans un sac de couchage. C’est le cas notamment d’une jeune fille qui après un brin de toilette sommaire présentait un style presque respectable et que nous retrouvons en ville à jouer de l’accordéon auprès de ses acolytes. Le matin, pour quelques garçons aux crinières « rasta » bien fournies, c’est souvent sérieuse séance de yoga du plus pur style hindou. Plutôt démunis, l’un d’eux nous demandera fort poliment de lui chauffer un thermos d’eau chaude.
   
                 Nos voisins hippies                                               Caféier

Le samedi matin se passera dans l’intense animation du marché d’Antigua. Fruits légumes à profusion, nous restons plus perplexes devant les étals archaïques des bouchers pour finalement nous laisser tenter par un poulet jaune somme toute appétissant. Ici, t’as plus trop le choix, l’absence de super marchés à l’image nord-américaine fait que si tu veux remplir ton frigo et ton estomac, il te reste le petit commerce local à l’image très XIXème siècle !
 

 
                                         Au marché d’Antigua      
Au cours de l’après-midi, et du dimanche, nous allons découvrir les belles ruelles pavées  cette ancienne capitale du Guatemala, riche de son passé mais malheureusement souvent malmenée par de violents tremblements de terre. Reconstruite à plusieurs reprises, depuis, les maisons se contentent d’un seul rez de chaussée et si plusieurs édifices coloniaux et religieux se remarquent encore, nombre de monuments demeurent anéantis pour l’éternité.
  
                                  Avant et après les tremblements de terre  

Témoin vivant, le superbe volcan voisin avec son ruban de fumeroles qui ascensionne l’azur.

 
                                          Quand l’ogre sommeille…

Toutefois, dans l’insouciance communicative des guatémaltèques, il fera bon trainer sur la place centrale en particulier le week-end où la population vient se détendre à l’ombre des grands arbres au son des musiciens locaux.
                    

                                                  Charme du Guatemala   



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