SOUS LES ETOILES DU MONDE
                                                  ou les voyages de Françoise et Jacky sur la planète bleue

 
 
 Le but de cette incursion (tjrs sur conseil de Carlito) reste la « caverna do diabo », une grotte immense à la renommée nationale. Passé le village d’Eldorado, la route grimpe raide en lacet sous les frondaisons géantes d’une végétation aussi sauvage que luxuriante, le bleu du ciel disparaît derrière un vert sombre, la lumière peine à atteindre le sol. A l’arrivée, zone protégée et reculée, il est dit que des singes fréquentent le lieu. Ils resteront discrets malgré les régimes de bananes pendus à leur disposition. A défaut, nous observons quelques broméliacées en fleurs assorties de quelques autres plantes fleuries intéressantes. Enormément d’épiphytes y compris une bonne proportion d’orchidées qui malheureusement ne sont pas en fleurs en cette saison.





  
                                 Quelques jolies Broméliacées en fleurs (et musacée)
 
 Pour les quelques euros du billet d’entrée, étant seuls, un guide particulier nous accompagne, dommage qu’il ne s’exprime qu’en portugais avec un accent horrible qui ne va pas faciliter le dialogue. Néanmoins, bien équipée, il est très facile de progresser dans cette caverne qui présente des spectacles exceptionnels. Une rivière sous-terraine à érodé son passage à travers les milliers de stalagtiques et stalagmites plus ou moins géants. Le parcours d’une bonne heure va de salles en salles et d’émerveillement en éblouissements tant les concrétions sont uniques et les salles immenses. Un éclairage choisi relève la scène que le guide prend soins d’allumer et éteindre lors de notre passage afin d’éviter la prolifération de mousses ou autres algues malvenues ici. Classé patrimoine mondiale de l’Unesco, nous ne regrettons pas d’avoir fait le crochet. Classé, disais-je, donc interdit de dormir sur le parking, c’est au village que nous passerons la nuit devant le petit office du tourisme qui nous avait renseignés le matin.
 Pour les quelques euros du billet d’entrée, étant seuls, un guide particulier nous accompagne, dommage qu’il ne s’exprime qu’en portugais avec un accent horrible qui ne va pas faciliter le dialogue. Néanmoins, bien équipée, il est très facile de progresser dans cette caverne qui présente des spectacles exceptionnels. Une rivière sous-terraine à érodé son passage à travers les milliers de stalagtiques et stalagmites plus ou moins géants. Le parcours d’une bonne heure va de salles en salles et d’émerveillement en éblouissements tant les concrétions sont uniques et les salles immenses. Un éclairage choisi relève la scène que le guide prend soins d’allumer et éteindre lors de notre passage afin d’éviter la prolifération de mousses ou autres algues malvenues ici. Classé patrimoine mondiale de l’Unesco, nous ne regrettons pas d’avoir fait le crochet. Classé, disais-je, donc interdit de dormir sur le parking, c’est au village que nous passerons la nuit devant le petit office du tourisme qui nous avait renseignés le matin.


 

 
                                                             La Caverna do Diabo
La route du lendemain se révèle calme et agréable épousant un littoral escarpé certes, mais aux points de vues sublimes. Mer et ciel d’azur pour ce matin, ce rivage nous ravi de plus que nous découvrirons sur la totalité du parcours la véritable « Mata Atlântica »…
…la Mata Atlântica se traduit par la « forêt Atlantique » tropicale et primitive qui s’agrippe à cette moyenne montagne littorale. Celle-ci  présente quelques altitudes proches de mille huit cent mètres pour plonger directement dans l’océan,  tel que le navigateur Amerigo Vespucci  l’a découverte à son arrivée sur le continent il y a cinq siècles de cela. Dévastée par la croissance moderne à quatre-vingt-treize pour cent, l’Unesco s’est mis en charge de classer et protéger ce qu’il en reste. C’est ici un bel exemple de forêt humide, certes désordonnée à priori, mais à y regarder de plus près, une multitude d’espèces d’arbres mais aussi de plantes rares y prospèrent à profusion. Fougères arborescentes, épiphytes en tous genres, philodendrons géants grimpant allégrement à l’assaut des cimes des grands arbres, etc… A l’occasion, quelques plages de sable fin s’insinuent dans le décor agrémentées d’archipels épars ravivant à l’occasion notre passé de navigateurs




                                La « Costa Verde »




                                                      Sur la route de Paraty
Ce bucolique parcours nous mène dans un premier temps à Paraty, petit village croquignolet lui aussi classé au patrimoine de l’Unesco.  A la fois ancien port d’embarquement de l’or, des épices et soies, à une autre époque, repaire de pirate mais aussi, plus tard port caféier, l’endroit s’est endormi sur son passé lors de l’établissement des routes favorisant les transports vers Rio mais surtout Sao-Paulo. Nous posons nos pneus au camping « El Rancho »au propriétaire d’une gentillesse rare qui, fier de nous accueillir se met en quatre pour nous satisfaire. Malgré tout, son activité de camping doit être assez récente car les installations sont des plus rudimentaires. Quelques chevaux errent de ci de là, un vague tuyau d’eau est à cent mètres et l’électricité au ras du sol est des plus désuète. Un matin, plus de courant, c’est le bourricot de service qui,  tout en broutant l’herbe fraiche avait débranché notre prise. Petite plage proche et belle balade pour rejoindre le centre historique. Les petites maisons colorées enserrent de curieuses ruelles mal pavées avec de ci de là quelques belles demeures, vestiges d’un temps passé cossu mais révolu.
 

 
                                           Balade à Paraty.

Mal pavées disais-je, notons que pour la petite histoire, il nous est rapporté que ces maudits pavés seraient portugais. Chargés à l’époque pour lester les galions en partance, en grande partie vides, ils furent déchargés ici pour être remplacés par des lingots d’or et d’argent, pierres précieuses, ainsi qu’épices, soieries rares et richesses diverses pour leurs retours. Difformes et bruts de carrière, disjoints et biscornus, quelle galère de marcher ici ! Beaucoup de maisonnettes d’époque transformées en boutiques de souvenir ou ateliers d’artistes vont souffrir de ce pavage tant tu es obnubilé par là où tu vas poser ta semelle. J’oublie un détail ; comme chez nous au moyen-âge, elles sont conçues « concaves » qui plus est, sous le niveau des hautes marées locales…
…pourquoi ?...
…simplement qu’ainsi, excréments d’animaux, chevaux, cochons noirs, basse-cour et j’en passe, s’en trouvent noyés et charriés en mer à chaque marée. Quelques ignorants retrouvent leur véhicule de l’eau de mer jusqu’aux bas des portières.




 
                                                             Paraty à marée haute !
 



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