SOUS LES ETOILES DU MONDE
                                                  ou les voyages de Françoise et Jacky sur la planète bleue

 
 


 
Passés plusieurs jours de soja, premières notes exotiques
Bonito apparaît comme une petite ville touristique certes, mais calme et tranquille. C’est donc au camping Poussada Peralta que nous nous installons, adresse où notre pièce de frigo devrait arriver bientôt. Un peu nature, proche de la ville accessible à pied, ombrage, piscine…brésilienne, eau électricité Wi-Fi un peu poussif à bord, basse-cour, chants d’oiseaux, l’affaire semble de bonne augure.
  


 
 
A la poussada Peralta
A noter que si de nombreux spots nature exceptionnels existent à la périphérie de Bonito, une organisation sans faille est en place interdisant toutes découvertes à titre individuelles. Situés sur les terres privées des immenses fazendas locales, tu dois obligatoirement passer par les agences locales (toutes au même prix) pour y accéder. Notre hôte nous accommode une première sortie vers deux grottes importantes que nous rejoindrons en 4X4 par des pistes en terre. Un petit groupe de six à huit personnes se forme accompagné d’un guide local non avare d’explications multiples mais malheureusement exclusivement en portugais. Récité par cœur, nous n’en capterons pas un seul mot !  Si la première grotte est riche en stalactite et autres stalagmites, la seconde baptisée « gruta Azul » apparaissait sur les dépliants comme une merveille unique au monde avec un lac sous terrain bleu cobalt. C’était oublier que le ciel d’azur qui est sensé illuminer le fond du lac à travers une faille est aujourd’hui…
… ardoise école primaire !...
… certainement intéressant, mais nous restons un peu frustré.

 




De la canopée à la « Grutta azul »
Retour au camping où je procède d’urgence au perfectionnement final de la moustiquaire de la porte, les secteurs à venir étant prometteurs paraît-il en mosquitos voraces de tous genres.
 Soleil de retour, en cours d’après-midi, une courte balade nous mène vers une piste nouvellement tracée à travers forêt et petits plans d’eaux bien clairs. Toujours à l’affût de quelques toucans aperçus dans le secteur les jours passés, Françoise m’appelle avec vigueur et urgence…
… ????...
…j’accoure pour apercevoir là, dans une petite pièce d’eau claire un jeune et bel anaconda qui peine à remonter le courant. Que chacun soit rassuré, il n’affiche pas les huit mètres parfois présentés dans les reportages télévisés, contentons-nous d’environs deux bons mètres ! Photos et vidéos tranquilles, il est occupé à se battre contre ce courant, plus habitué à résider dans des eaux plus stagnantes. Pas mortels non plus, s’agissant d’un « constrictor » c’est à dire tuant ses proies par étouffement, pas de venin à craindre et il est permit de penser que cet animal n’attaquera pas une proie de notre taille qu’il ne peut avaler d’un coup. Il va sans dire que nous resterons sur nos gardes dans le secteur du fait que si ce jeune spécimen vit ici, papa, maman ne sont peut-être pas très loin.


                               Jeune anaconda (+/- 2 bons mètres)
                Au lever du jour du lendemain, attablé à la rédaction du présent mémoire, me voici interpelé et Françoise réveillée par de forts cris rauques en provenance des grands arbres voisins. Si chants d’oiseaux et de basse-cour nous sont communs, ici, on sort de ce cadre…
…battements d’ailes puissants, les cris s’intensifient juste à l’arrière de Franky, deux superbes aras n’ont pas résisté à venir chiper les graines de la mangeoire des perruches. Approvisionnée chaque matin, ce sont des dizaines de jolies perruches résidentes des arbres voisins qui font le spectacle. Aujourd’hui, ces deux grands aras, déjà repairés très furtivement hier soir dans la canopée, viennent faire leur loi au bonheur du « Canon » qui va crépiter à tout va. Il va sans dire que le plumage de ses aras vivant leur vie en pleine nature nous surprend toujours par leurs nuances  aussi vives. Ce sera une demi-heure de spectacle pour un bon début de journée.
 
 
 




Ambiance au petit déj…
 
Bien installés au camping de la Poussada do Peralta et en attente de notre thermocouple du frigo qui ne devrait plus tarder, pour rayonner un peu, il est décidé de louer une voiture pour quelques jours. L’après-midi nous conduira aux rives d’un des nombreux « rio » aux eaux particulièrement limpides du secteur. Bien arrangé tout de même pour un tourisme bien entretenu, l’intérêt de l’endroit est de nager au milieu des innombrables poissons qui ne s’inquiètent absolument pas de notre présence.
 
Non, non, on ne pêche pas à la main !
 Quelques aras aussi viennent flirter dans le secteur. Un sentier s’enfonce un peu dans le sous-bois quand Françoise sursaute brièvement lors du passage dans les hautes branches de deux petits singes dissipés. Il n’en demeure pas moins que proche de l’endroit, bien entretenu, tables, chaises, parasols, buvette et grand parking respirent un peu la mise en scène. Aras et singes sont, à mon sens, nourris chaque matin afin d’assurer leur présence dans la périphérie. On peut faire un parallèle avec nos deux aras résidents de la forêt proche du camping qui connaissent bien la mangeoire des perruches !
 
 

 



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