Hôtes de ces lieux
  Lors de précédents treks, c’est bien plus enfoncés dans des terres vierges qu’ils nous fût permis d’observer pareils animaux vivant leur vie sauvage. Au retour par une route secondaire en terre, ponctuées de ponts en bois assez sommaires (allergique à Franky !) belle découverte cette fois aux faîtes de quelques grands arbres, plusieurs superbes toucans occupés à happer quelques nuées de moustiques dans un soleil déclinant. A nouveau le Canon s’enflamme.
 
                                           Sans paroles
Bonne nouvelle au retour, la pièce du frigo est arrivée ! Caisse d’outils, en une bonne demie heure le thermocouple est installé et la fonction « gaz »  reprend son service.

                Le lendemain, il est décidé de partir en voiture un peu au hasard de la nationale. Le sort nous conduit à nouveau par une piste de terre et arrivons dans une immense fazenda qui reçoit volontiers quelques touristes ayant sur ses milliers d’hectares un rio particulièrement limpide. Endroit paradisiaque, une seconde  importante résurgence dissimulée dans le sous-bois alimente plan d’eau, piscine naturelle, et serpente autour des bâtiments d’habitations. Accueil de circonstance, nous sommes donc les bienvenus et passerons ici un agréable moment.
 
                            Les résurgences cristallines des environs de Bonito   

 

 
                                            A la fazenda
 Un anaconda aurait été repéré en rives du plan d’eau. C’est en barque qu’un local nous conduit à sa recherche. Parmi les algues et hautes herbes, aucun signes de présence notoires, soleil ardent au zénith, nous rentrons rôtis et  bredouille.  Un buffet typique est à disposition dans la convivialité. Néanmoins, pour la note, au regard du standard brésilien, il nous restera un ressentiment d’avoir été pris pour des américains !
                Il est vrai que le capital touristique de Bonito reste ces innombrables rios issus de résurgences diverses dispensant ainsi une eau cristalline comme nulle-part ailleurs. Demain, nous sommes inscrits pour la descente du « Sucuri », l’un de ces rios limpide en snorkeling avec masques et tubas. Arrivés sur place, à travers l’épais feuillu, un beau tapir broute indifférent à notre présence. Photo ratée pour cause de végétation trop dense. Au terme du sentier d’approche, Françoise restera prudente avec le guide à bord de la barque d’accompagnement. Belle occasion de se laisser porter par le courant cristallin au milieu d’une nature abondante et protégée. Arbres couchés, lianes pendantes, poissons curieux, une bonne heure durant, le spectacle défile.  Si l’endroit est agréable avec sa végétation tropicale, sous l’eau ne faisons pas  de comparatif avec les fonds marins des San Blas, Galapagos ou autres, véritables aquariums multicolores découverts durant le voyage. Néanmoins, on nous a certifié l’absence de caïmans, piranhas et autre anacondas dans le Sucuri, voilà qui rassure !
 

                                          Descente du Rio Sucuri

Bientôt une semaine de présence ici, il nous démange de poursuivre vers le mythique Pantanal. Lessive, courrier, e-mails, études d’itinéraires, quelques courses, et toujours quelques bricoles nous incitent à jouer les prolongations ici compte tenu du confort du lieu. Nous recommandons volontiers la Poussada Peralta aux voyageurs qui seraient de passage dans le secteur.
 


 
Rencontres
Dernier détail, le samedi, en face du camping, sous un vague préau, terre battue, se déroule une petite fête enfantine. Petites gens certes, mais des sourires d’innocence et joie de vivre. Curieux, on s’approche du portail…
…moins de trente secondes  une jeune fille nous offre chacun une glace !...
… le Brésil, c’est aussi et souvent cela.
J’oubliais…
…Au moment du départ, le jeune couple voisin arrivé l’avant-veille…
…quelques mots, d’où on vient… de France !!!!...
…et c’est un drapeau brésilien dédicacé qui nous est offert !
A bientôt au cœur du Pantanal