Ce matin-là, Diego nous convie ainsi que le jeune couple madrilène sympa à une partie de pêche sur les rives du fleuve Miranda. Piètre pêcheur, lors de nos navigations antérieures, il est depuis longtemps admis qu’il n’y a pas d’atomes crochus entre nous et la pêche. Des milliers de milles nautiques parcourus avec des traînes diverses sophistiquées ou pas avec seulement comme palmarès des sacs plastiques divers et variés. Seule exception, en 2001 sur un promontoire rocheux tout là-haut aux Iles Lofoten (Norvège en camping-car) où le simple fait de lancer t’assure de retirer un beau cabillaud à chaque tentative. La pêche, c’est ainsi que nous la voyons. Donc Diego…
…on veut bien mais on ne croit pas trop au miracle…
…ici donc, c’est un bambou, un hameçon fixé à un fil de pêche terminé par un fil d’acier respectable…
… respectable, car ici, c’est…
… le piranha !!!
Bien connu comme carnivore peu recommandable, dans un premier temps, chaque morceau de viande est goulument consommé sans succès pour le pêcheur…
… Une certitude, ils sont là…
…et hop, un, puis un autre, puis encore un, chacun en sera de sa petite fierté avec son carnassier à décrocher de l’hameçon.
C’est la mâchoire qui impressionne ! Une dentition redoutable aussi impressionnante que dissuasive. Tu y laisses le doigt à coup sûr, Diégo a bien compris que ces pêcheurs du dimanche sont en danger, toujours pieds nus, il apportera sa technique à notre secours et mieux encore, il nous fera rôtir nos prises pour le repas de midi. On peut aujourd’hui témoigner que la chair du piranha est absolument délicieuse. Même l’équipière, particulièrement sélective dans ses variétés de poissons habituels à apprécié.


Pêche et dégustation du piranha