SOUS LES ETOILES DU MONDE
                                                  ou les voyages de Françoise et Jacky sur la planète bleue

 
 
  Maintenant, nous voici à sillonner des immensités de pierraille stérile et découvrir un sable ocre en dunes douces parsemé çà et là de quelques brisures géantes de roches étranges. Un soleil rasant illumine une ambiance de circonstance. Le désert de Dali, disent les documents. Si l’harmonie des  ocres peut rappeler quelques œuvres de l’artiste, je cherche encore le rapport, celui-ci n’ayant d’ailleurs jamais mis les pieds ici.
Manque désert de Dali
 Escale à de piètres constructions baptisées « hospedaje » traduit « auberges de jeunesse ». Refuges sommaires aux dortoirs cimentés…
 …pas venus pour un luxe déplacé…
…un bémol tout de même…
… Point de ralliement de plusieurs équipages, seulement deux WC dans le couloir dont un bouché et le second avec  la vitre cassé avec vue directe sur l’objet ! Deux lavabos dont un sans eau et le second dans le WC vue plein ciel. L’ensemble à disposition d’une trentaine de personnes. De philosophie aventurière et baroudeuse, la communauté survivra !   
Au petit matin, on s’ébloui à la « laguna colorada », onde lisse, reflets de massifs orangés, eau saumon intense, immaculé du borax émergeant et activité soutenue de milliers de flamands roses. Quelques envols ponctuent le tableau, le « Canon » crépite en rafale.







 
Quand la nature se fait artiste






  
                                             Un festival

Jimmy choisi de redescendre par le chemin de l’Inca. Traduit par le lit d’un torrent asséché où le 4X4 enjambe les roches autant dire descend des escaliers herculéens. Pas fameux pour les cervicales de l’équipière, n’en abusons pas. Au final, le professionnalisme de Jimmy aura raison de l’aventure. Plus tard, passage à « l’arbre de pierre ». Curiosité minérale sculptée par l’érosion millénaire, encore quelques lagunes curieuses et autres chaos de hautes roches roses avant un pique-nique improvisé sur vue d’une nouvelle compagnie de flamands peu farouches.

                              L’arbre de pierre                           Pique-nique improvisé

 

 
Sur le retour

Au retour, nous retrouverons nos véhicules stationnés en sécurité chez le chef de gare d’Uyuni. Quelques billets glissés dans la main lui suscitent un large sourire de satisfaction. Nuit confortable sur place puis en matinée recherche infructueuse d’un point Wi-Fi. En Bolivie, les communications ne sont vraiment pas aisées. Un cimetière de trains de la grande époque de la vapeur existe à une encablure. Momies fantomatiques d’une époque révolue, les monstres défunts hantent pour longtemps encore les esprits des visiteurs curieux. Totalement à l’abandon, ce patrimoine mériterait un peu d’attention de la part des autorités locales avec pourquoi pas la création d’un intéressant musée.

 
 
                             Fantômes d’une période révolue

 



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