SOUS LES ETOILES DU MONDE
                                                  ou les voyages de Françoise et Jacky sur la planète bleue

 
 
                            Singe écureuil

                Repas et repos passé, une balade instructive nous familiarise avec la profondeur de cette grande forêt. Insectes, arbres géants, plantes médicinales, précautions et prudence nous sont recommandées. En distraction, Guido nous extrait de son trou une jeune mygale déjà de belle taille.
                  
                                   Moins sympa, mygale

 Le soir en nocturne, pirogue au ralenti et projecteur en main, ce sera la recherche des caïmans sur les berges du fleuve. Un peu décevant à nos yeux. Seul un adulte furtif est observé ainsi qu’un tout petit. Blasés peut être par nos souvenirs d’alligators énormes observés en multitude en Louisiane et Floride. Extinction des feux à vingt et une heure, première nuit dans la jungle, calme jusqu’à quatre heures où les cris des hôtes de ces bois retentissent à l’unisson.
                Au sommaire d’aujourd’hui, départ matinal en pirogue, quelques kilomètres de sentier. Trahis par leurs cris rauques, plusieurs aras verts et quelques grands écarlates retiennent notre attention. Instant sublime que d’observer dans leur contexte ces magnifiques oiseaux en liberté.





                        Premiers aras (juste une mise en bouche...)

Discrètement, on tente quelques clichés malgré l’acharnement des moustiques, puis nouvelle pirogue, à rames celle-ci, pour tenter d’approcher la faune du lac Sandoval. Silencieusement, nous glissons sous les feuillages, Héron bleu, poules sauvage à la jolie crête, immobile caïman, chauves-souris agrippées aux troncs, tortues diverses et une multitude de papillons multicolores.
 
Embarquement pour le lac Sandoval                                         Le héron bleu

 
                             Chauve-souris et discret caïman

 
 
Drôles de bêbêtes  et tortues d’eau douce, papillon sur le nez !

 

                       Rarissime espèce, l'hoazin, trés maladroit en vol.
Petite pause casse-croute à terre…
…Jumelles en mains, Guido scrute en permanence la surface de l’eau…
…sans mot dire, il nous invite à réembarquer puis se dirige vers la berge opposée. Très furtive dans un premier temps, puis, en présence de leurs petits, elles vont prendre une attitude plus agressive en hurlant à distance…
… Un peu inespéré, car en voie de disparition, les loutres géantes d’Amazonie se montrent en général très discrètes. Plusieurs spécimens vont jouer à l’intimidation durant de longues minutes permettant ainsi quelques clichés toutefois difficiles. Très poissonneux, pas facile d’accès, intégré à l’immensité du parc national de Tambopata, le lac Sandoval recèle quelques espèces rares qui s’épanouissent en pleine quiétude. Laissons-les en paix et rentrons goûter la cuisine de Maria.



                          Agressivité des loutres géantes d’Amazonie 

                Le seul moyen de transport restant la pirogue, sur l’eau, le soleil des débuts d’après-midi étant quasi insupportable (entre 39 et 42° à l’ombre) Guido nous conduit sur la rive d’en face pour un petit bain dans le fleuve…
Piranhas ????...
… rassurant, Guido prétend que ceux d’ici sont pacifiques et végétariens !!! ...
Caïmans ????...
… pas sur le rive d’en face !!!
…confiance aux locaux, à tort ou à raison, Marta, bonne vivante italienne et moi-même tentons une rafraichissante trempette. Françoise se risquera jusqu’au genou.
A la tombée de la nuit (env. 18h.) petite rando nocturne en forêt. Guido va encore jouer les troublions avec une belle mygale, puis l’orage éclate et nous devons abréger et rentrer au galop. Le danger étant le vent fort qui risque de casser ou déraciner quelques vieux grands arbres sur le déclin. Fait et dit, passé l’extinction des feux, à demi endormi, un proche et énorme fracas laissa penser qu’un géant s’est affalé dans le secteur. C’est au petit matin que nous prendrons conscience de ce danger. En effet, ces grands arbres se contentent d’immenses racines en surfaces mais rien en profondeur d’où une relative fragilité. L’un d’eux s’est abattu à quelques mètres de notre salle à manger écrasant tout sur son passage notamment un arbre plus modeste qui endommagea la toiture.

Sans parole

  
                                       Après la canopée… repos



Créer un site
Créer un site