SOUS LES ETOILES DU MONDE
                                                  ou les voyages de Françoise et Jacky sur la planète bleue

 
 
Suite et fin de l’Ouest Américain. ZION ANTELOPE CANYON (un must!) 
      

La route  qui nous éloigne du Grand Canyon nous dévoile quelques belles images comme cette troupe de biches de Virginie peu farouches en lisière de forêt, mais aussi quelques reliefs chatoyants. L’objectif du lendemain s’appelle Zion Canyon. (Prononcer : zaïon’) Des 2700 mètres d’altitude du nord du Grand Canyon, nous n’en perdrons guère pour nous rendre à ce nouvel endroit à découvrir. Passé quelques hautes vallées la route va serpenter comme rarement rencontré dans les Rocheuses. Quelques épingles à cheveux seront négociées en première jusqu’à un tunnel trop étroit pour le croisement des gros véhicules. Qu’à cela ne tienne, une organisation toute outre Atlantique est prévue. Une blonde ranger sourire aux lèvres te demande quinze dollars pour donner l’ordre de couper la circulation à l’entrée d’en face, tu patientes dix minutes manière de laisser se vider le tunnel et ainsi le sens unique est en place.
      

      
                                    Tunnel et décor de Zion   
 
Plus tard, tu redescends par de mêmes épingles à cheveux dans le fond du canyon dans un décor d’abrupts rouge intense. Trop étroit entre des à pics de prés de 900 mètres, sur-fréquenté en été, l’administration y a interdit la circulation privée. Un système de navettes gratuites est à disposition avec des arrêts à chaque point stratégique. Avec un passage toutes les dix minutes, tout se passe parfaitement bien. Le visitor center offre des cartes détaillées des ballades ou rando plus musclées balisées sur le site. Casse croûte dans le sac, nous choisissons de joindre les trois étages d’une jolie cascade. Sentier très confort pour la première partie, plus hard pour les suivantes. Un passage dans la roche rouge par-dessous la cascade autorise quelques clichés sympas. Le pic nic s’improvise devant une grande vasque d’eau claire au pied d’une fine chute d’eau fraiche. Pas vraiment seuls, la fréquentation à cette saison reste raisonnable.

 

 

  
                                               Douche assurée sous la cascade 
   
Au retour, nous reprendrons la navette pour le terminus. Un sentier piétonnier, quasiment sans dénivelé suit le lit du torrent. D’un kilomètre ou deux, il nous mène jusqu’à la limite praticable au fin fond du canyon. Les parois aussi vertigineuses qu’abruptes se resserrent inéluctablement,  ainsi, le niveau du tumultueux torrent qui roule ses tonnes de galets interdit de progresser davantage à cette saison.
  
                                                    Le torrent nous interdit de poursuivre …

Satisfait, nous quittons les lieux  le lendemain pour refaire plus en détails cette sinueuse route d’approche dans son environnement hors du commun. Stationnés pour quelques photos spécifiques des strates uniques de cette géologie locale, Françoise découvre en contre bas un modeste cours d’eau. Approche acrobatique, un peu sur les fesses pour la descente des dix premiers mètres, nous le suivons ensuite sur quelques centaines de mètres pour découvrir l’œuvre de l’érosion qui à creusé dans le gré rouge au fil des millénaires un serpentin étroit et tourmenté à souhait. Labeur devant l éternel, d’une nature toujours surprenante.
 

                                                                                Curieuse géologie
     
 

 

                                        Belle découverte 
  
   
                                                   En chemin…    
 
Précédemment, à une encablure, marchait un bouquetin peu inquiet de notre présence. Quelle satisfaction de pouvoir sans stress aucun s’appliquer à photographier la faune sauvage sur ce continent. 

    
                          Confiant, un bouquetin nous observe

Franky s’oriente maintenant vers l’Est entre les limites de l’Utah et de l’Arizona toujours à travers de majestueux panoramas. Au regard des routes confortables d’aujourd’hui, sans trop s’en rendre compte, les altitudes demeurent en moyenne à deux milles mètres. Aridité, roches, pierraille et maquis ras sur 360° nous accompagnent sur des distances surréalistes. Quelques bourgs dégingandés au milieu de cette hostilité ponctuent la route. L’étape d’un soir nous conduit à une région étrange. Aux dire des guides, les vents dominants amoncellent ici depuis des millénaires le sable rouge érodé des états voisins. Un petit Sahara rose orangé s’est ainsi créé sur tout l’horizon. Un petit camping rustique est présent, quasiment vide, nous y passons une soirée à l’affût du coucher du soleil.

  

  

 
                                                                            Couleur sable 
  
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