SOUS LES ETOILES DU MONDE
                                                  ou les voyages de Françoise et Jacky sur la planète bleue

 
 


                                  Au sommet du cratère de Masaya   

  
Le toit de « l’abri »                         Te stationner en direction de la sortie... au cas où ... !

 Au retour, nous tentons une approche du marché central de Masaya. Quartier pauvre et miséreux bien au-delà de la moyenne, habitat tirant plus du poulailler noir que de la plus modeste des masures, pieds nus sur terre battue, loques et crasse, étaler notre bien-être devant un tel délabrement social nous semble indécent. Impuissants, nous ferons route sur Granada.                                        
Granada, belle ville culturelle et touristique est gagnée par une bonne route. Un stationnement sécurisé existe au « Centro Touristica » mais, c’est dimanche et c’est un peu la foire du trône. Tous les nicaraguayens du coin viennent passer une journée de détente au bord du plus grand lac d’Amérique centrale, le lac Nicaragua. Dommage que chacun oubliera sacs plastiques et cannettes en tous genres.  Nous finirons, les bisontins et nous même à l’extrémité d’une presqu’île pourvue d’une petite marina où nous négocions au mieux la location d’une lancha avec son guide et ainsi découvrir les innombrables petits îlots noyés dans la verdure à proximité de la côte. Nombre d’entre eux, de seulement quelques mètres carrés sont habités d’une modeste masure de pêcheur, d’autres sont le refuge de nombreux oiseaux pendant que quelques rares îlots affichent un luxe hors du commun, résidence secondaire avec le petit yacht, ou hôtel raffiné pour clientèle huppée en mal d’isolement. Surprise tout de même au détour d’un bras d’eau, une école occupe elle aussi un îlot microscopique. Nous aimerions voir la rentrée des classes ici… 

                                        L’école 
 


                                                                    Les îlots   
                                                                    
 
 Les oiseaux aiment aussi ces îlots  

Stationnés à l’avant d’un débarcadère public, au petit matin, sur leurs petites barques parfois bien délabrées, les habitants de ces îlots accostent par dizaine avec leur production de poissons, fruits, artisanat et que sais-je encore afin de se rendre au marché municipal.

         
                                       Quand les insulaires viennent au marché de Granada

 
                                                    Au marché de Granada    

 Il était convenu de quitter la marina vers neuf heures. Le garde nous y invite donc. Selon nos infos, un bivouac était possible à la Cruz-Roja (la Croix-Rouge)  près du centre-ville. Bon plan, début de rue piétonne menant au parc central, nous avons ainsi tous loisir de découvrir et ainsi nous mêler au quotidien des nicaraguayens. Exposés au soleil, nous avons la faculté de nous rafraîchir à la superbe piscine de l’hôtel international voisin moyennant quelques dollars. Bonne sécurité et wifi, nous décidons de rester un peu afin de se mettre à jour dans du courrier envoyé par Séverine.
  

 
                                                                  Dans les rues de Granada  
 Un petit problème de batteries assez inexplicable viendra perturber la quiétude du bord. Fort aimable, le personnel de la croix rouge nous autorisera à nous brancher au secteur. Un démontage et nettoyage minutieux de toutes les connexions des batteries moteurs, un contrôle de l’alternateur et tout rentre dans l’ordre sans trop s’expliquer vraiment pourquoi. A noter tout de même que, téléviseur en veille, notre lecteur de DVD était resté en fonction sans que l’on s’en aperçoive depuis un temps indéterminé. Les jours suivants, multimètre en mains, j’effectuerai un contrôle chaque matin et soir.

  
 
                                                                            Folklore au Nicaragua    
Cet incident mineur nous retenant encore vingt-quatre heures à Granada, l’équipière, durant nos balades en ville n’avait pas manqué de remarquer le restaurant de l’hôtel «  DARIO ». Belle bâtisse coloniale, cour intérieure, cuisine à priori au-dessus du standing nicaraguayen. Nous étions le quatorze février. Nous noterons que la Saint Valentin se marque au quatre coins de la planète. Dès lors, nous dérogerons à notre devise de ne jamais dans ces pays sortir le soir. Notre stationnement proche de cette rue piétonne fort bien fréquentée nous autorisera donc cette fantaisie. Le « tout Nicaragua » est présent sur les terrasses alignées à perte de vue, fanfare et clowns jouent leurs numéros et sans débordement, c’est la fête pour tous. Table réservée, chef de rang et serveurs en livrées nettes nous servirons un plat de langoustes cuisinées au lait de coco. Surprenant au départ mais se révélant au final gustativement sublime. Il va sans dire que seuls, la région et le change, autorisent telle fantaisie sans plomber la caisse du bord. L’aventure en Amérique centrale a tout de même du bon par moment !

  
                                 Une St Valentin pas tout à fait comme les autres

                Reprenant la route du sud, une dernière escale doit nous mener à San Juan Del Sur. Un camping-hôtel éco-loge sur une plage du Pacific avait été relevé sur internet. Nous choisissons d’y parvenir par une route secondaire du littoral. Mauvaise pioche. Passé quelques villages, la route se transforme en piste pour se terminer par ce qui ressemble à un chemin de champs fréquenté par quelques cavaliers et leurs troupeaux. Renseignements pris, ceux-ci nous confirment que c’est bien la route tracée sur la carte. Nous aurons la sagesse de faire route inverse pour regagner la « panaméricaine » et choisir l’itinéraire sud.
Passés quelques heures de bonne route, au village, la plage se trouve indiquée à une quinzaine de kilomètres, nous sommes donc sur la bonne voie. Piste exécrable ravinée et rocheuse par endroit, nous mettrons près d’une heure pour finir dans un cul de sac sableux pour hippies surfeurs fauchés. Hôtel camping éco-loge point. Nous supposons cette immense propriété privée en travaux être les souvenirs de l’établissement. Par chance, le portail est resté ouvert pour un camion de livraison, nous pouvons ainsi entrer car ici, la ruelle faisant la largeur de Franky, j’imagine mal faire une marche arrière de plusieurs kilomètres pour se sortir de là. Dans la propriété, un homme arrive en courant et nous somme de sortir illico. Il n’écoute pas ma demande d’explication, peu importe, l’espace est suffisant pour opérer un demi-tour et rebrousser chemin. Quelle surprise trois minutes plus tard, à travers un nuage de poussière de voir apparaître le camping-car de David et Orlane à la recherche du même plan pour la nuit.


                                                      Sur la carte, il y avait une route !
 
 Nous repartons donc de concert vers San Juan Del Sur avant la venue de la nuit. Un grand parking public sur la plage du pays nous conviendra à tous deux pour cette nuit. Citée balnéaire, à deux, les risques semblent mineurs.
                Belle image au petit matin au passage d’une charrette à bœufs sur la plage.

 
                                                      Au petit matin à San Juan Del Sur
 Le lendemain, par une piste moins pire, nous nous rendons à Playa Del Coco. Belle plage déserte, moyennes vagues du Pacifique, surf à volonté pour inexpérimentés.

 

                                                                           A Playa Del Coco     
 
                Prochain épisode, découverte du Costa Rica. Merci de ton attention et à bientôt       
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