SOUS LES ETOILES DU MONDE
ou les voyages de Françoise et Jacky sur la planète bleue
Anecdotiquement, quelques phénomènes bizarres sont mis en avant au musée voisin. Parmi d’autres, le soleil peut très bien ne pas faire d’ombre puisqu’à certains moments il est à la verticale du lieu, l’eau vidée d’un lavabo qui tourne systématiquement à droite dans l’hémisphère nord, ici, elle ne tournera pas. Puis, essaye de faire tenir un œuf debout sur la tête d’un clou… … Impossible ailleurs que sur la ligne de l’équateur ! Que les plus curieux (ou septiques) recherchent sur internet les explications à ces petits phénomènes bizarres.
David et moi-même en concours pour un œuf debout sur un clou !
Il est à noter tout de même que l’emplacement exact obtenu aujourd’hui par les systèmes GPS de l’armée américaine situent l’équateur à quelques dizaines de mètres du mémorial. Intéressante visite donc ce week-end là avant de rejoindre l’aéroport le dimanche soir et embarquer au petit matin pour les Galapagos.
Passeport et GPS confirment
Récit et images sur les GALAPAGOS, retour au menu et cliquer sur la page spécial GALAPAGOS 2013
Retour sur QUITO
Avant de quitter Quito
C’est ici que, le cœur gros, il nous faut abandonner nos compagnons de voyages bisontins. Notre retour en France pour quelques mois, prévu aux environs du quinze juin se dessine sur notre horizon. Les quelques informations que nous disposons nous laissent penser qu’il nous faut gagner le Pérou, seul pays depuis le Mexique qui autorise (selon certaines règles) un stationnement supérieur à trois mois à un véhicule étranger. Nous garderons un souvenir inoubliable de cette jeune famille avec laquelle nous avons partagé tant de moments forts au cours de cette aventure en Amérique centrale et du Sud. A classer aussi au zénith de nos mémoires. Pour l’heure, nos deux premiers points de chute se situent à Lima, soit mille neuf cent kilomètres au sud-ouest de Quito. Le premier jour, nous tentons de quitter les hauteurs de la grande Cordillère pour rejoindre la plaine côtière. Reliefs majestueux et moyenne « moyenne horaire » avec en fin de journée, des kilomètres de descente rapide en lacets à négocier souvent en première afin de retenir les douze tonnes de Franky.
Sur la route, volcans géants et cuisine locale
Bientôt, passage super cool de la frontière nous menant au Pérou. Au début de notre périple 2013, nous n’osions pas envisager arriver déjà ici. Il s’en suivra quelques jours de bonne route à travers un désert interminable avec des bancs de sables déplacés par le vent violent jusque parfois sur la chaussée.
Une escale sans charme dans la station-service d’une ville sale et poussiéreuse. Puis encore et encore des journées de routes au milieu de nulle part. Quelques pubs nous rappellent que nous approchons du terrain de jeux du Dakar.
Le terrain de jeux du Dakar sur plusieurs milliers de kilomètres
premiers pas au Pérou
Transport de la canne à sucre
Dieu t’accompagne Décharges publiques en bord de route
Arrivés à Lima le parking sécurisé qu’on nous avait indiqué serait parfait si le portail n’affichait pas un manque de 70cm en hauteur ! La deuxième adresse, parking fermé d’un petit hôtel de routard qui serait OK, nous paraît bien aléatoire. Une fois Franky en place, il reste juste de quoi entrer deux véhicules moyens. On nous dit peut-être, on attend deux jours la réponse du boss. Comme bien pensé, impossible. Une personne de l’ambassade de France prêtait aussi son concours afin de nous dénicher garage ou parking. Sans succès. J’imagine néanmoins qu’elle avait aussi autre chose à faire que de s’occuper de notre cas, pour autant, je n’ai pas omis de la remercier. Dès lors, rechercher dans le tumulte de Lima ne nous charme guère.
Lima centre-ville beau magasin et… ... banlieue
Nous aurions un plan à Nazca, plus au sud. C’est décidé, mais c’est encore près de mille kilomètres de désert. Très bonne route, rectiligne, pas de circulation, levé tôt, Franky trace à bride abattue. Escale sympa cette fois à Huanchaco où nous rencontrons une autre famille française avec laquelle nous sommes en relation depuis plusieurs mois par internet .Les lecteurs les plus assidus se souviendront que nous avions fait le maximum à Bogota sans succès pour leur récupérer du linge oublié dans une laverie. Deux jours à faire connaissance, puis au matin de reprendre la route, assez tôt, nous stoppons quelques instants afin d’observer le départ des pêcheurs locaux sur leurs drôles d’embarcations en roseaux. Un simple bambou fendu en deux leur sert de pagaie. Ces frêles périssoires n’ont-elles un lien de parenté avec les embarcations du lac Titicaca. A bien y regarder, ne nous en approchons nous pas ?
Les pêcheurs de Huanchaco
On retrouve le désert pour une nouvelle journée de belle route pour en soirée être accueillis au parking de l’hôtel de la Maison Suisse, accord immédiat pour cinq mois de stationnement, sécurité absolue, pas de soucis, sauf le prix… … dissuasif... …la direction doit avoir la nostalgie des francs suisses ! Réflexion, quelques emails à un camping connu de tous les baroudeurs du coin à Cusco qui nous donne un accord de principe. Un aéroport international et un important bureau des douanes y existent. Ce sont deux facteurs déterminants pour notre retour et aussi accomplir les formalités. On remonte donc en selle pour près de neuf cent kilomètres mais cette fois en pleine Cordillère des Andes. Bonne route à nouveau mais épingle à cheveux après épingle à cheveux toute la matinée pour passer du niveau de la mer à plusieurs cols à quatre mille cinq cent mètres. Panoramas grandioses encadrés de quelques sommets enneigés avec plusieurs petits névés qui résistent en bordure de route.
SOUS LES ETOILES DU MONDE 
