SOUS LES ETOILES DU MONDE
                                                  ou les voyages de Françoise et Jacky sur la planète bleue

 
 



               Nage en mer avec les otaries... inoubliable.


       Dépassé, ton imaginaire explose, quand, d’une faille fond une otarie face à moi pour, à vingt centimètres du masque, dans la grâce qui est sienne, éviter et frôler mon corps. Je pense ne jamais oublier son mignon museau moustachu et ses malicieux yeux ronds.
Etonnamment, un sentiment de bienvenue semble se distiller dans cet univers de « Grand Bleu » aux aquarelles natures. D’autres otaries m’accompagnent bientôt à travers ces myriades coloriées des dieux, quand…
… enivré peut être…
… j’observe dans le profond azur le fuseau d’un beau requin vivant sa vie…
…routier et occupé, il passe, je reprends la mienne.
(Désolé, le requin n’a pas pris la pose pour la photo !)
Driss nous avait laissé entendre qu’à cette saison, les requins présents ne représentent pas de danger très grave…
…merci Monsieur. Je quitterai cet univers après qu’un grand mâle otarie vienne jouer les  galipetteurs à mes côtés. Il va sans dire que ces instants uniques, témoignage d’une parfaite symbiose entre hommes et animaux, demeurera comme un des zéniths dans l’éternité relative de ma mémoire.
(Un grand merci à nos amis David et Orlane pour ces photos sous marines. Eux seuls disposent du matériel adéquat)


Découverte en kayak

      Demain est un autre jour...
…Ile suivante…
…c’est une rando à travers maquis, herbes sèches, cactus endémiques et arbustes rabougris qui nous mène à un sanctuaire d’oiseaux marins hors du commun. Les fameux fous à pattes bleues caractéristique des Galapagos sont légions à cette époque de reproduction. Pour les frégates aussi il est temps de s’accoupler et les mâles usent de leur jabot éclatant pour séduire ces dames pendant que le fou à pattes bleues danse langoureusement autour de sa belle. Nombre d’iguanes galopent jusque dans la lumière du couchant. Prises de vue faciles, aucune crainte des hommes, des premiers plans s’effectuent à moins de deux mètres. Interdit de s’approcher davantage, rangers, guides et naturalistes veillent. Ces règles strictes confirment l’interdiction et par voie de conséquence l’impossibilité de parcourir seul cet archipel unique.

 

                             La danse nuptiale des fous à pattes bleues

 
                                     Couple fidèle et couvaison





                                                              Les frégates

Le jour suivant, après la découverte d’une lagune d’eau saumâtre, repaire de quelques flamands rose, (il n’y a quasiment pas d’eau douce aux Galapagos), nous suivons le rivage marin en zodiac à la découverte de petits pingouins bien sympathiques.
 

                                   Rares mais beaux flamants
 

 


 

 

                                    Les petits pingouins des Galapagos
 Nous débarquons plus tard sur l’ile qui subit l’une des  dernières éruptions volcaniques de l’archipel dont les coulées de laves restent encore aujourd’hui dépourvues de végétation. Spectacle irréel, décor chaotique de guerre des étoiles. En fin de journée, quelques patibulaires iguanes de mer déambulent tard sur la roche nue encore chaude. Au retour nous repassons saluer les petits pingouins qui flirtent avec quelques crabes vermillons.

  
                                      Paysage lunaire   
 Le lendemain, c’est valises, débarquement, vol retour sur Quito et retrouver bien sage, Franky et son voisin Macc de David et Orlane. Retour ensuite à notre parking de centre-ville pour quelques courses.
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